Avoir le hoquet traduit une sensation peu agréable. Il en existe trois types : le persistant, le réfractaire et le bénin. Mais ce dernier demeure le plus fréquent. Les causes du hoquet sont diverses. Quant aux remèdes, plusieurs techniques basées sur un principe consistant à détendre le diaphragme peuvent y mettre fin.
Les causes du hoquet
Jusqu’à aujourd’hui, on n’a pu clairement identifier les causes du hoquet. Toutefois, ce dernier semble survenir après irritation des nerfs qui contrôlent le diaphragme. En effet, le hoquet a lieu lorsque les muscles respiratoires se contractent involontairement, ce qui entraîne une rapide inspiration d’air. Par la suite, le larynx et la glotte se ferment, produisant ainsi le hic typique plus ou moins intense.
Bien qu’il puisse se déclencher sans raison apparente, le hoquet se manifeste souvent pendant un repas trop copieux ou consommé trop vite. Par ailleurs, il peut également provenir de l’ingestion de n’importe quelle boisson gazeuse ou par de l’air absorbé lors des repas. Le changement de température dans la nourriture ingurgitée ou l’absorption de l’alcool peut aussi provoquer ces soubresauts. De ce fait, la distension gastrique engendrée stimule les nerfs de l’estomac et irrite le diaphragme. En outre, d’autres causes du hoquet se caractérisent par la consommation abusive de cigarettes ou encore la soumission à un stress démesuré.
Les techniques de respiration
Le hoquet survient quand le diaphragme se contracte par des spasmes involontaires. À ce moment-là vos cordes vocales se ferment et entraînent le fameux hic. Ainsi, si vous changez simplement votre respiration, le hoquet pourra prendre fin. Pour ce faire, retenez votre respiration durant vingt secondes, expirez doucement et reproduisez ce mouvement plusieurs fois. Une fois le dioxyde de carbone accumulé dans les poumons, le diaphragme devient plus détendu, ce qui arrêtera ces petites secousses. À part cela, vous pouvez également tenter la respiration mesurée et lente. Jusqu’à ce qu’ils s’arrêtent, inspirez pendant 5 secondes et expirez lentement en comptant jusqu’à 5.
Manger et boire
Consommer certaines nourritures ou modifier votre manière de boire peut contribuer à stimuler les nerfs liés au diaphragme. Une technique très prisée correspond à boire de l’eau sur le côté du verre se trouvant le plus loin de vous. Vous devrez vous pencher en avant, incliner le verre et faire en sorte que celui-ci se positionne autour de votre menton. Ainsi, les muscles de l’abdomen se contracteront et le geste stoppera net le hoquet.
Pour finir, vous pouvez tenter de boire de nombreuses gorgées d’affilée rapidement, de sucer un glaçon ou en de réaliser un gargarisme avec de l’eau glacée. Chaque contraction rythmique de l’œsophage devient alors plus importante que les spasmes du diaphragme. Il est important de souligner que si ces soubresauts ne s’arrêtent pas après quelques heures, mieux vaut contacter votre médecin traitant.