Le bien-être humain dépend en grande partie des écosystèmes et des avantages qu’ils procurent, tels que la nourriture et l’eau potable. Les écosystèmes reposent sur des cycles naturels de base, tels que le cycle continu de l’eau, du carbone et d’autres nutriments. Cependant, au cours des 50 dernières années, les humains ont eu un impact considérable sur leur environnement, et les changements dans la biodiversité ont affecté la capacité des écosystèmes à fournir des services et à se remettre des perturbations. Lorsqu’une espèce apparaît ou disparaît dans un endroit précis, les services rendus par l’écosystème qui dépend clairement de l’espèce seront détruits. Les menaces sont si nombreuses et variées que l’écosystème ne peut plus rétablir son équilibre naturel.

Le changement climatique

L’une des premières causes du dérèglement de l’écosystème terrestre est le changement climatique. Le changement climatique apparaît, souvent, dans l’actualité. Il y a de bonnes raisons à cette attention médiatique. Le problème actuel vient du fait que depuis le début de la révolution industrielle, les activités humaines, principalement la combustion de combustibles fossiles pour répondre à nos besoins énergétiques croissants, ont libéré de grandes quantités de gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Ces émissions renforcent fortement l’effet de serre naturel, entraînant un réchauffement progressif du climat. Le réchauffement des océans, les changements dans la fréquence et l’intensité des précipitations, les changements dans l’activité des tempêtes, la réduction de la masse de neige et de glace, l’élévation du niveau de la mer, l’acidification des océans et de nombreux autres phénomènes liés au réchauffement climatique. Avec le réchauffement climatique, les espèces indigènes doivent mourir ou s’adapter. Au fur et à mesure que de nouvelles espèces se forment et se développent, elles peuvent, également, être contraintes de migrer, parfois à grande échelle aux dépens des espèces locales. L’augmentation de la température a provoqué certains événements printaniers, tels que des boutons floraux plus tôt (il y a 50 ans), et plus tard certains événements d’automne, tels que le jaunissement des feuilles. Ces changements détruisent l’interaction entre les espèces.

La déforestation

La déforestation fait partie aussi des origines du dérèglement de l’écosystème terrestre. 20% des émissions de gaz à effet de serre dues aux activités humaines proviennent de la dégradation des forêts. Cette déforestation est à la fois une cause et une conséquence du changement climatique. Les grandes zones boisées sont des puits de carbone qui peuvent stocker du dioxyde de carbone et purifier l’air. Sous l’action du soleil, l’eau absorbée par les arbres s’évapore pour former de la vapeur d’eau. En conséquence, des nuages ​​se forment et de nouvelles précipitations sont générées. La déforestation interrompt ce processus et détruit l’atmosphère de cet effet de refroidissement, formant un cercle vicieux qui aggrave le changement climatique. Les forêts stockent 20 à 50 fois plus de dioxyde de carbone que tout autre écosystème. De ce point de vue, les forêts tropicales sont très importantes car elles ont une biomasse considérable et absorbent 50 % plus de carbone que les autres zones forestières. Si ces forêts sont détruites, du carbone sera à nouveau libéré sous forme de gaz à effet de serre, surtout si elles sont détruites par un incendie. Par conséquent, une grande quantité de dioxyde de carbone est libérée dans l’atmosphère.

La pollution

De nombreux exemples montrent que la pollution a un impact négatif sur le fonctionnement de l’écosystème et la vie des espèces qui composent l’écosystème. La pollution peut prendre plusieurs formes : solide (comme les ordures ménagères), liquide (pesticide, pétrole, engrais, etc.) ou gazeuse (conduit d’échappement, fumée d’usine, etc.). Les effets négatifs varient selon l’environnement qu’ils polluent : la raréfaction des rivières et de certains poissons, la disparition des sols et des insectes utiles à leur formation et à leur stabilité, la dégradation des océans et des plastiques pour les animaux marins… humains. La biodiversité n’est pas sans risques pour la santé humaine : par exemple, des polluants peuvent entrer dans notre chaîne alimentaire. Mais la pollution ne se limite pas uniquement à ces polluants « palpables ». Il existe d’autres formes de pollution qui ont des effets néfastes voire catastrophiques sur la biodiversité. C’est en particulier le cas des nuisances sonores, qui bouleversent le comportement des animaux et menacent de manière directe leur survie.

La surexploitation

La biodiversité est la ressource alimentaire et des matières premières de plus de 7 milliards de personnes. Si la biodiversité est aujourd’hui en danger, c’est en grande partie à la suite de la surexploitation des ressources naturelles. En réalité, le développement intensif des ressources de la terre est l’un des cinq facteurs qui causent l’érosion de la biodiversité, en plus de la fragmentation des habitats, du changement climatique, de la pollution et de l’introduction d’espèces envahissantes. Par malheur, la plupart des écosystèmes qui fournissent ces services ne sont pas utilisés de manière durable. La surexploitation implique principalement la surpêche, la chasse excessive d’animaux sauvages, la coupe excessive de bois et l’épuisement des terres arables. La conséquence écologique qui en résulte est imprévisible. Mais une chose est sûre : un jour, l’écosystème ne pourra plus rétablir son équilibre naturel, et certaines espèces vont disparaitre ou deviendront de plus en plus rares.